Les virtuoses du ciel
Les hélicoptères ont 100 ans. Ils ont tellement changé depuis leurs débuts qu’ils sont désormais capables aujourd’hui de sauver des vies dans des conditions extrêmement délicates, en haute montagne ou en pleine mer. Ils peuvent également transporter de lourdes charges dans des milieux difficiles d’accès ou même tout simplement, susciter l’émotion au cours de véritables ballets aériens. Et dans le domaine acrobatique, leurs performances rivalisent aujourd’hui avec celles des avions.
C’est en copiant la nature et les oiseaux que l’homme a cherché à voler. Léonard de Vinci s’inspirera d’ailleurs de la chute des feuilles pour imaginer sa fameuse machine volante, en 1486. Mais le véritable premier hélicoptère date de 1906 : le Français Paul Cornu le fait s’élever de 1 m 50, à Lisieux. Il subira par la suite de nombreuses modifications mais l’idée principale sera conservée : plusieurs pales accrochées à un rotor.L’avantage principal de l’hélicoptère est sa capacité à rester stationnaire. Le rotor joue à la fois le rôle de l’aile et de l’hélice, son mouvement de rotation crée un courant d’air ascendant qui visse littéralement l’hélicoptère dans l’air. Pour se déplacer, il suffit de modifier l’angle d’attaque des pales, ce qui incline la portance et fait avancer l’appareil. Mais le mouvement circulaire du rotor entraîne en réaction un déplacement sur lui-même de l’hélicoptère, dans le sens contraire. Pour annuler cet effet désagréable, on ajoute un rotor anti-couple, situé généralement sur la queue de l’appareil.
Aujourd’hui, ces appareils peuvent atteindre des vitesses de 300 km/h. Au-delà, ils risqueraient de se désintégrer sous l’effet des vibrations produites par le mouvement des pales. Le Tigre, lui, peut monter jusque 330 km/h, et même, réaliser des loopings.
Et pour développer ce type d’hélicoptère, les pilotes d’essai ont dû s’entraîner sur des avions et des simulateurs. Ils ont également dû s’habituer à l’électronique embarquée, toujours plus présente dans les appareils modernes, qui permet de laisser le pilote se consacrer uniquement à sa mission et à sa position dans l’environnement en se libérant des contraintes mécaniques.
A l’avenir, les hélicoptères emprunteront aux avions plusieurs caractéristiques, dont celle d’avoir des hélices pivotantes, pour aboutir à des appareils mi-hélicoptère mi-avion.
C’est en copiant la nature et les oiseaux que l’homme a cherché à voler. Léonard de Vinci s’inspirera d’ailleurs de la chute des feuilles pour imaginer sa fameuse machine volante, en 1486. Mais le véritable premier hélicoptère date de 1906 : le Français Paul Cornu le fait s’élever de 1 m 50, à Lisieux. Il subira par la suite de nombreuses modifications mais l’idée principale sera conservée : plusieurs pales accrochées à un rotor.L’avantage principal de l’hélicoptère est sa capacité à rester stationnaire. Le rotor joue à la fois le rôle de l’aile et de l’hélice, son mouvement de rotation crée un courant d’air ascendant qui visse littéralement l’hélicoptère dans l’air. Pour se déplacer, il suffit de modifier l’angle d’attaque des pales, ce qui incline la portance et fait avancer l’appareil. Mais le mouvement circulaire du rotor entraîne en réaction un déplacement sur lui-même de l’hélicoptère, dans le sens contraire. Pour annuler cet effet désagréable, on ajoute un rotor anti-couple, situé généralement sur la queue de l’appareil.
Aujourd’hui, ces appareils peuvent atteindre des vitesses de 300 km/h. Au-delà, ils risqueraient de se désintégrer sous l’effet des vibrations produites par le mouvement des pales. Le Tigre, lui, peut monter jusque 330 km/h, et même, réaliser des loopings.
Et pour développer ce type d’hélicoptère, les pilotes d’essai ont dû s’entraîner sur des avions et des simulateurs. Ils ont également dû s’habituer à l’électronique embarquée, toujours plus présente dans les appareils modernes, qui permet de laisser le pilote se consacrer uniquement à sa mission et à sa position dans l’environnement en se libérant des contraintes mécaniques.
A l’avenir, les hélicoptères emprunteront aux avions plusieurs caractéristiques, dont celle d’avoir des hélices pivotantes, pour aboutir à des appareils mi-hélicoptère mi-avion.
